Activité autour du Limequat !

L’objectif de mes tentatives d’acclimatation est d’étendre ma palette alimentaire. C’est la raison pour laquelle je favorise plutôt les plantes dont j’aime les fruits. Le Limequat est une exception : il m’a séduit dans la jardinerie par ses fruits et son port équilibré. Depuis, je l’ai placé dans mon jardin et je ne m’en occupe pratiquement pas ! Il a droit à quelques rares fonds d’arrosoirs soit une dizaine de litres par été. Je ne mange pas ces fruits trop acides crus, donc je n’ai pas d’égard pour lui. Je le délaisse complètement et visiblement, ni l’absence de soin, ni ma terre super calcaire ne semble le perturber. Il est continuellement couverts de fruits (bien que le mistral les fasse tomber). Et en ce mois d’août, il embaume la planche où il demeure.

Il n’est pas bien haut (environ 1,60 m), le diamètre du tronc doit approcher les 4 cm. Mais il se plait ! Ces fleurs blanches attirent de nombreux insectes qui ne se lassent pas de butiner. Le parfum du Limquat est proche de celui du citron. Rien de surprenant quand on connait ses parents. Le Limequat est un croisement entre la Lime et le Kumquat (citrus aurantifolia x citrus fortunella sp). Il doit beaucoup au citron, mais sa peau plus fine et presque comestible est un trait typiquement hérité du Kumquat. Beaucoup d’insectes sont subjugués par ce parfum irrésistible !

Une activité grouillante ! Au final, je suis bien content de mon achat irréfléchis ! Je laisse les fruits au sol, pour acidifier un peu le sol ; j’en donnerai si j’ai des visiteurs ! Je me demande bien comment l’arbre va réagir un hiver rude. Je suppose que ces fruits doivent tomber. La pépinière Bachès comptabilise trois variétés de Limequat : Eustis, Lakeland et Tavares. La variété Eustis serait la plus rustique (Zone USDA 8, il pourrait encaisser -7°C à -11°C). Mais les fruits de mon arbre ne correspondent pas à la photo. Je possède donc une variété plus fragile ! Attention à la prochaine vague de froid !