Je souhaiterai acclimater l’avocatier dans ma garrigue. Voila une lubie qui se confronte aux réalités de cet écosystème ! Pour le moment, l’expérience n’est pas du tout concluante, mais je n’ai pas complètement capitulé. Dans un premier temps, ma première préoccupation était les températures minimales. En effet, il y a quelques avocatiers à Nîmes. Ces derniers sont dans des zones privilégiées : en centre ville et bien abrités. Ils ont généralement bien passé la vague de froid de février 2012, car ces spécimens sont tous bien repartis malgré quelques dégâts (le sommet défoliée et le bois mort). Dans mon jardin, je ne bénéficie pas de la chaleur de la ville (pouvant générer un microclimat avec 2 à 4°C de plus qu’à la campagne). Donc j’ai agis sur deux critères : le choix d’une variété réputée rustique et une situation très abritée.
Du coup, ils passent l’hiver correctement (d’autant plus que les deux derniers hivers étaient doux). En revanche, c’est une autre paire de manche l’été ! Les jeunes plants d’avocats n’apprécient pas la lumière du soleil direct. J’ai placé des objets pour occulter la lumière (des “ombrières”). Mais cela ne suffit pas : le stress hydrique est au maximum, la plante subit des brûlures fatales au soleil. J’ai perdu cette année un avocatier Bacon (plant acheté en Espagne greffé sur Duke 7), tandis qu’un autre Bacon fait de la survie. J’ai coupé tout ce qui était mort. Du coup plus le temps passe et plus il est petit…
Il est triste à voir. Heureusement que l’on ne peut pas être interné pour maltraitance aux végétaux ! J’hésite à le déplacer car il est chétif et particulièrement bien protégé pour l’hiver. A côté de lui, des semis de Mexicola (variété sauvage d’avocats résistant à -7°C) sont plus beaux alors qu’ils n’ont à peine deux ans.
J’ai un jardinet en centre-ville où les avocatiers se plaisent beaucoup plus, ce sera l’occasion d’un nouvel article !
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