Un été, une fournaise !

Cet été a mis à rude épreuve les végétaux. Est-ce de la paranoïa de penser que les conditions de mon jardin sont probablement les pires ? Je n’imaginais pas il y a une dizaine d’années en m’installant dans la région être confronté à un tel climat ! Cela fait plusieurs années que Nîmes culmine dans les températures maximales (avec les stations du Luc et de Carpentras). Ajouter à cela un déficit hydrique historique et un vent de direction nord ultra desséchant ! Et ce n’est pas mon terrain rocailleux où la roche mère est affleurante qui vient atténuer ces méfaits.

Du coup, lorsqu’un ami des Pyrénées Orientales, du Var ou des Cévennes vient se plaindre de son climat je lui réponds que j’échangerai volontiers ! Voici donc les températures enregistrées sur mon terrain. Je constate qu’elles sont très proches de celles de la station de Nîmes Courbessac ( à 1.5 km à vol d’oiseau).

TemperatureMaximum 44.6°C
TemperatureMinimum -2.2°C
TemperatureAverage 17.4°C
TemperatureAlarm Upper Limit 60.0°C
TemperatureAlarm Lower Limit -30.0°C
Start Time 2019-01-18 19:20:21
End Time 2019-09-16 06:50:21

La station de Nîmes Courbessac a atteint 44.4°C son plus haut historique entre 16:00 et 17:00 le 26 juin 2019. Mon thermomètre enregistreur indique 44.6°C à 16:50 ce jour là.

On remarque que les températures sont restées très chaudes tout l’été :
– 41 “nuits tropicales”, soit Tmin >20°C,
– 80 journées de fortes chaleurs, Tmax >30°C.

Les plantes ont souffert atrocement. Aucun répit, un manque de précipitation historique. On me dit de “mulcher”, mais c’est ignorer le fait qu’il n’y a plus d’activité du sol dans ces conditions extrêmes : le BRF sèche, le feu du soleil et le vent rendent la vie impossible.

Et à l’ombre des grands pins ce n’est guerre mieux…

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Commentaires

4 réponses à “Un été, une fournaise !”

  1. Avatar de Charpentier jean-loup
    Charpentier jean-loup

    Tu va devoir mettre des arbres et arbustes pionniers dans ton terrain afin d’amorcer une succession écologique de ton sol qui parviendra au bout d’un certain temps a s’agrader :).

    1. Avatar de Benoit Vandangeon
      Benoit Vandangeon

      Les pionniers ! Qui sont-ils ? Est-ce que ce sont les fameux pionniers de la permaculture (févier d’Amérique, robinier…) ? J’en ai semé mais ils refusent de pousser chez moi. Même dans la plaine au sud de Nîmes les féviers poussent très lentement. Ou bien les pionniers naturels (arbousiers, pins, micocoulier, Olivier, lauriers thym/sauce, pistachiers terebinthe…) ? Sous les pins, j’observe que ça pousse pas très bien… Sous les micocouliers rien ne survit. Les oliviers oui, mais c’est très bas. Je pense que l’amandier est le meilleur pionnier dans mon cas : ombre légère système racinaire pas trop concurrenciel, possibilité de greffes, récolte abondante certaines années, garde manger à écureuils…

    2. Avatar de Charpentier jean-loup
      Charpentier jean-loup

      Effectivement les pionniers ne sont pas les mêmes partout. Chez moi dans le nord de la France tu as les boulots, genets, saules… Mais oui les pionniers locaux bien sûr seront plus intéressants. Je ne connais pas assez ton environnement pour te conseiller malheureusement mais on arrive a faire de la permaculture dans le désert donc il faut juste trouver les meilleurs compromis. Quand est il des jujubiers et des pistachier ?

    3. Avatar de Charpentier jean-loup
      Charpentier jean-loup

      *bouleau évidemment, merci le correcteur…
      La ronce est également une très bonne pionnière chez moi. Tu as des arbres “sacrificiels” comme le bouleau donc chez moi que tu peu couper a une certaine taille pour rajouter une grande quantité de matière au sol.

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