J’ai eu la chance de déguster des avocats différents de part leur variété, mais également de part leur mode de culture. Il y a de gauche à droite : des avocats mexicains parthénocarpiques (“cornichon” ou “cocktail” que le jardinier appelle “Brabio”), un mexicain, un Hass du jardin de Julien et un Hass du Maroc.

Les deux premiers sont cultivés très naturellement, dans un sol vivant et sont arrosés que 4 fois dans l’été. Tandis que les Hass sont arrosés au goute à goute.
Résultat ? Les cornichons représentent pour moi le summum de l’avocat : non seulement ils sont excellents mais en plus tout ce mange même la peau. Une expérience inoubliable. Le caviar de l’avocat ! Le mexicain à noyau ne démérite pas non plus si on s’en tient au goût concentré complexe, beurré… Les Hass sont bien moins bons, celui de Julien est classique, gras et concentré. Tandis que celui du commerce est encore un cran en dessous, presque difficile à avaler après tant de saveurs délicieuses.
Je profite de cet article sur les avocats pour signaler un ancien document sur les avocatiers d’URSS publié par le CIRAD (merci au groupe Telegram de l’avoir partagé) :
https://revues.cirad.fr/index.php/fruits/article/view/32580/36793

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