Sur notre groupe Telegram, nous échangeons rapidement des infos sur les acclimatations. De temps en temps, des discussions plus profondes voient le jour. C’est l’occasion d’approfondir ses connaissances sur un sujet.
Dernièrement, Pierre-Olivier a partagé un papier sur les goyaves. Avant que ce message ne se perde dans nos échanges (environ 40 000 messages à ce jour !), je vous note quelques extraits qui mérite un gros approfondissement :
La tolérance à la congélation des feuilles (exprimée par les valeurs LT50) des tissus non acclimatés était de ≈-2,5 °C et s’est considérablement améliorée pour atteindre ≈-4,4 °C après un régime d’acclimatation au froid contrôlé par l’environnement pour les deux cultivars. Cependant, lors d’une comparaison basée sur les blessures réelles subies par les feuilles à différentes températures de congélation dans un test de congélation-décongélation, ‘Ruby × Supreme’ a montré des blessures significativement moins importantes que ‘Lucknow-49’ à la plupart des températures.
In plants, the major mechanism of freezing resistance is tolerance rather than avoidance because plants are essentially unable to avoid environmental freezing temperatures (Levitt, 1980). Exposure of plants to gradually increasing stress might initiate physiological and biochemical adjustment that protect them from injury when environmental stresses abruptly occur. Cold acclimation (CA) is a phenomenon that occurs when the freezing tolerance of plants increases after exposure to low, nonfreezing temperatures (Thomashow, 1999). Almost all temperate perennials and many annual and biennial plants can alter their freezing tolerance when exposed to low, nonfreezing temperatures (Wisniewski et al., 2003). CA is a complex process associated with physiological and biochemical changes in the plants, including modifications in membrane lipid composition; increases in soluble sugars, amino acids, and organic acids; synthesis and accumulation of antioxidants and protective proteins; changes in hormone levels; and alterations in gene expression (Thomashow, 1999; Xin and Browse, 2000).
Trois plantes uniformes d’un an (non acclimatées) de chaque cultivar ont été choisies au hasard et transférées dans une chambre de croissance pendant 4 semaines avec une photopériode de 15 heures sous des lampes fluorescentes blanc froid qui fournissaient un rayonnement photosynthétiquement actif de 60 ± 4 μmol-m-2-s-1. Les plantes ont été exposées à une baisse progressive des températures dans la chambre de croissance comme suit : 18/12 °C (jour/nuit) pendant 1 semaine, puis 15/9 °C (jour/nuit) pendant 1 semaine, puis 10/5 °C (jour/nuit) pendant 1 semaine, et enfin 7/3 °C (jour/nuit) pendant 1 semaine. Trois autres plantes uniformes non acclimatées de chaque cultivar ont été maintenues à 24 ± 2 °C dans la serre pendant 4 semaines comme contrôle pour l’analyse de la croissance. Ce traitement de 4 semaines à l’AC a été répété trois fois dans la même chambre de croissance pour trois expériences indépendantes. Nous présentons ici les données d’une de ces expériences représentatives.
source : https://journals.ashs.org/hortsci/view/journals/hortsci/44/5/article-p1258.xml
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