ACCLIMATONS

Bonjour,
Un petit retour d'expérience au sujet d'un caprier. Acheté il y a des années pour la beauté de sa fleur, j'ai gardé un pied en pot dans des conditions indignes pour un amateur de plantes ! Chaque saison je me disais que j'allais le repiquer en pleine terre, mais ne trouvant pas le bon emplacement à cause de ses épines, il continuait sa survie en pot. Il a tenu peut être 10 ans comme cela... ayant mangé tout le substrat de son conteneur j'ai fini par mettre en terre sa petite souche toute desséchée pensant qu'après tant d'années de négligence il avait fini par rendre l'âme... à l'arrache, sur un talus plus composé de gravats que de terre... et il est reparti ! Qu'est-ce que c'est coriace ! A voir maintenant, s'il drageonne et se multiplie... de là à préparer un pot de câpres... mais que ces fleurs sont belles !

Bonjour,
As-tu un seul pied ou plusieurs enchevêtrés?
S'il n'y en a qu'un, tu auras des câpres mais pas de fruits (qui ressemblent à des cornichons lisses, remplis à maturité d'une pulpe gluante qui contient de nombreuses graines semblables à celles de radis?) . il faut en général deux pieds génétiquement différents pour avoir fécondation, le câprier est habituellement auto-stérile, mais il y a des exceptions.
Les fleurs sont vraiment magnifiques .
Les câpriers appartiennent à une petite famille végétale qui se situe entre les crucifères (odeur de la plante, appétence pour les chenilles de papillons blancs piérides) et les cactées (aspect de la fleur, résistance à la sécheresse)

Bonjour Gavot,
Ma réponse est tardive, je n'avais pas vu passer ta contribution.
Installé à l'est et un peu abrité, s'il passe le cap, j'essaierai de lui adjoindre des congénères et aussi de le bouturer ou le marcotter.
Il m'avait été offert pour sa floraison et n'a jamais fructifié.
J'espère aussi pouvoir rapporter des graines lors dun prochain voyage sur la terre ancestrale de Sicile.
As-tu de l'expérience au sujet de sa multiplication ?

Bonjour PPMISCS,
Je maintiens mes câpriers durant les hivers assez froids du sud Vaucluse, en les recouvrant de paille et de feuilles mortes sur une épaisseur de 10 à 15 cm, disons entre le 15 novembre et fin mars.
Pour la multiplication, je ne suis pas parvenu à marcotter, ou bouturer, ce qui d'ailleurs reproduit le même individu et ne résout pas la question de fécondation pour laquelle il faut des individus génétiquement différents.
Le semis est un peu délicat. Je peux t'envoyer un document sur la méthode que j'utilise, avec plus ou moins de succès selon les années.

Merci Gavot,
Je te mettrai mon adresse de courriel en mp.
Est-ce que chez toi cela forme un arbrisseau avec du vieux bois ? Ici, maltraité, il repart de la base chaque année en plaine froide du haut Gard (pas du Hoggar )

J'essaierai le paillage comme tu l'indiques.

Mes câpriers ont une double origine : Des graines récoltées sur un câprier âgé au Cap de Nice, probablement vestige d'ancienne culture, et des jeunes plants provenant de la pépinière REY à La Londe des Maures, issus de semis.
Ces deux origines donnent des câpriers à peu près sans épines. Les graines dont je dispose maintenant sont issues de croisement des deux origines. La plupart des sujets sont rampants ou pendants, mais quelques uns prennent une forme d'arbuste avec des branches dressées.

Bonjour,
Est-il possible de voir à quoi ressemble ces capriers ?

<Il s'agit de la réponse de Gavot>
Bonjour Benoit,
Voici trois photos de mes câpriers :
Un sujet âgé de 4-5 ans, qui vient de finir sa floraison, qui s'achève mi juillet si on ne ramasse pas les câpres (sinon la floraison dure plus longtemps). Un fruit, (un autre en arrière plan est placé dans un sachet pour pouvoir récupérer des graines qui seraient sinon mangées, notamment par des frelons) Un semis en terrine de 2021, qui a partiellement échoué. A propos pour poster les images, j'ai indiqué quelques conseils ici :
viewtopic.php?f=2&t=1