ACCLIMATONS

De cette vidéo je retiens :
- greffage en écusson,
- couper net au dessus,
- plusieurs greffes (pour être sûr d'avoir au moins un départ ?)
- ligature mais pas de mastic au dessus ?

Qu'en pensez-vous ?

Simple et efficace en fait. Visiblement, la fin de la video nous enseigne que ça fonctionne.

Peut-être que la greffe sur pistachier est simplement facile, et bien plus qu'on ne le pense de prime abord.

Une question : est ce que quelqu'un sait si l'anacardier ou le manguier sont greffables sur pistachier avec succès ?

Je suis bluffé par cette démonstration, ayant connu de nombreux échecs (et quelques réussites) avec un luxe de précautions qui ne sont pas de mise dans cette démonstration.!
La méthode exposée ici, pour employer un concept à la mode, représente une véritable "déconstruction" de ce que je fais jusqu'ici!

La greffe semble être faite en été, hors période d'élongation des rameaux. Les conditions de croissance sont bonnes, les PG portant deux rameaux feuillés dans l'année. Le PG est un P. Vera, il s'agit probablement d'un surgreffage (quoique le Vera soit utilisé en PG à partir de semis en Asie Centrale)
Je suis surpris par la préparation qui comporte le" rabotage" des deux bords de la fente, l'ablation de l'écorce du PG dans la partie supérieure au-dessus des greffes, le peu de souci vis à vis de l'évaporation et du dessèchement , la superposition de deux greffons qui ne favorise pas l'alimentation en sève de ceux-ci. Pas de mastiquage en particulier sur les sections ! La résine sécrétée remplace-t'elle le mastiquage ? Enfin la section brutale du PG juste au dessus de la greffe...

A essayer dès l'an prochain!! Je ne dispose toutefois que de térébinthes comme PG ....

J'ajouterais que la greffe paraît se faire sur du bois de 2 ou 3 ans. In situ, donc sans modération des températures nocturnes.
J'introduirai la brutalité dans mes essais de l'an prochain...

Pour répondre à Lazzaret : entre les pistachiers et l'anacardier et a fortiori le manguier il y a une différence significative de vigueur. Si cette greffe prenait, on se trouverait dans la situation des greffes de poirier -(par exemple) sur aubépine avec ce déséquilibre de vigueur.
Compte tenu des régions d'origine, le manguier est un arbre à croissance continue, l'anacardier à arrêt de végétation en saison sèche, le pistachier à arrêt de végétation en saison froide.

Sur Greffer net il y a quelques années était relaté un essai de greffe de pistachier sur sumac (Des corroyeurs ou fustet, je ne sais plus) La greffe tenait temporairement.

gavot a écrit : ↑

dim. sept. 25, 2022 8:07 am

Pour répondre à Lazzaret : entre les pistachiers et l'anacardier et a fortiori le manguier il y a une différence significative de vigueur. Si cette greffe prenait, on se trouverait dans la situation des greffes de poirier -(par exemple) sur aubépine avec ce déséquilibre de vigueur.
Compte tenu des régions d'origine, le manguier est un arbre à croissance continue, l'anacardier à arrêt de végétation en saison sèche, le pistachier à arrêt de végétation en saison froide.

L'un est a feuille persistante (manguier), l'autre à feuille caduque (pistachier). Mais ce n'est pas toujours un problème (exemple poncirus).
A mon avis ça n'a peut de chance, mais qui ne tente rien n'a rien ?

J'ai visionné un bon paquet de vidéo sur la greffe de pistachier. Ce qu'il en ressort c'est que les greffes utilisées favorisent une grande zone de contact entre cambiums : flûte, banane et écusson (en enlevant le petit bout de bois du greffon !).

Greffe en flûte ou en sifflet ;

Et si la greffe de pistachier n'était pas si compliquée que cela ? A la fin de cette vidéo, je suis surpris qu'une greffe faite avec aucune conviction (greffon pas en sève, porte greffe vers le repos végétatif, mauvais matériel...) montre des signes de reprise !!! Greffe faite début octobre (anglaise compliquée et écussons) !