ARROSAGES d'autonomisation

belinsecte
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ARROSAGES d'autonomisation

Message par belinsecte »

Je fais un petit sujet sur l'irrigation afin d'être contredit ou complété.
plus l'arbre grandit, plus les arrosages sont abondants et espacés, afin d'encourager les racines à descendre en profondeur, ce qui à terme devrait rendre l'arbre autonome quand il trouvera une veine d'eau.
les croqueurs de pommes parlent de 50 litres la 1ère année, puis 200 litres tous les 15 jours? la 3ème année.
...
pour ne pas faire de jaloux et éviter les paquets de racines concurrentes à une plantation ou semis, j'arrose aussi les grands arbres endémiques... une fois tous les 2 ou 3 ans! ce qui pose la question combien de M3 pour quelle profondeur.
hier encore j'avais un chene mourrant proche d'un chene mort.

quelques calculs approximatifs:

Débit/volume d'eau/temps d'arrosage:
tuyau jardin + diffuseur en pluie, avec très peu de pression ni débit = 100 secondes pour remplir un seau de 10 litres = 0,1L/s, ça fait 3600 litres (3,6M3) en 10 heures (36000 secondes).
Autre exemple de débit, un seau toutes les 60 secondes = 10L/min = 600L/H = 6M3/10H
Avec pleins débit et pression, sans diffuseur, un seau toutes les 20 secondes = 30L/min = 1800L/H = 18M3/10H

volume d'eau/ volume de terre sèche mouillée:
1M3 de terre = 2000 KG
différence de 10% de poids entre terre sèche et terre mouillée
donc 200 litres mouilleraient (à saturation) 1M3 de terre (franche et sèche).
1M3 d'eau mouille 5M3 de terre franche

temps d'arrosage pour mouiller jusqu'à 10M de profondeur:
l'inconnue augmente:
à l'aplomb d'un écoulement d'eau, quelle forme prend le cone de terre mouillée? 30°?
Pour faire un cone humide de 6M de large à 10M de profondeur, et 1M2 en surface, il faudrait hydrater 70M3 de terre avec 14M3 d'eau, donc pendant une durée d'arrosage de :
39H avec 0,1L/s (100 secondes pour remplir un seau de 10L),
24H avec 10L/min (60 secondes pour 10L)
8H avec 30L/min (20 secondes par seau de 10L)

Quelle profondeur espérer, sous un arbre adulte mourrant? il est peut etre limité par la roche, sinon il serait encore bien vert avec des racines plongeant à 30M pour un arbre de 10M. pour mouiller les failles entre roches et y inviter le développement de racines, moins besoin d'eau.
Beaucoup d'arbres ont des racines qui courent superficiellement à 30M sur les cotés de l'arbre, mais pour l'autonomisation, je ne cherche pas à encourager celles ci... sauf si elles courent sur la roche, à la recherche de failles... donc le "cone" mouillé peut prendre différentes formes et orientations
Dernière modification par belinsecte le mer. août 16, 2023 6:51 am, modifié 6 fois.
lazzaret
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par lazzaret »

Peut-on parler d'irrigation sans parler de mycorhization ? à priori, un arbre bien mycorhizé a une capacité d'absorption (eau et minéraux) très largement accrue par rapport à un arbre qui ne l'est pas. Et pour qu'il y ait de la mycorhization, il faut du carbone dans le sol, il faut de l'air et pas de fertilisation phosphatée qui fait disparaitre les champignons.

Pas de chiffrage de mon côté mais des interrogations. Quand je vois l'état de la pelouse, je me demande comment les arbres sont encore relativement verts.

Dans mon idée d'autonomisation vis à vis de l'eau, je ne peux imaginer de ne pas réfléchir à comment retenir l'eau et à comment la maintenir dans un cycle vertueux plutôt qu'à calculer quelle quantité et à quel moment mais c'est ma façon de voir...et aucunement la seule.

Un autre inspiration sont les jardins de la herpinière où l'agriculteur concepteur de ces jardins utilise un process que je trouve intelligent et un puissant levier d'indépendance hydrique. Sa méthode est simple. Il prépare le terrain avant. Sur la zone à planter, il couvre avec 50 cm à 1 m de matières organiques diverses. Il laisse travailler le sol par lui-même pendant 6 mois. Au bout de ce temps, il écarte le paillage et plante (comme dans de la semoule selon ses dires) et point crucial, il explique avec force qu'il ne faut surtout pas arroser et même ne plus arroser par la suite. Je précise que sa situation de départ est le bocage. Il mentionne également qu'il ne faut surtout pas chercher à se débarrasser des herbes qui repousseraient, que ça va protéger les arbres les premières années sans vraiment leur nuire. Faisant ainsi, il explique ne plus perdre que de rares arbres sur plusieurs kms de linéaires de plantation. Il précise également de privilégier la plantation racines nues.
J'imagine que cet épais paillage fonctionne comme une éponge géante et donc qu'il n'y a pas d'inconvénient à ce que les arbres gardent une bonne partie de leur racinaire dans la zone de sol peu profonde. Tout ça pour dire que pour moi, la clé de l'irrigation c'est la...non irrigation, c'est la préparation du sol par un ajout conséquent de matières organiques mixtes.

J'ai aussi une autre inspiration d'un youtubeur argentin qui montre comment il "entraine" ses arbres à avoir une système racinaire plus en profondeur que superficiel. Il l'explique notamment en l'illustrant avec la plantation d'arbres comme les avocatiers. Le point clé est un tuyau (en PVC ou autre). Vous pourrez découvrir ses vidéos sur sa chaine qui s'appelle permacultura holistica.
belinsecte
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par belinsecte »

ces idées sont bonnes, tu as raison. Le terreau absorbe beaucoup d'eau, mais sèche vite aussi. Il sèche moins vite en mélange à de la terre franche. j'ai ramené (et mélangé) 50cm de terreau en surface (de nombreux camions de terreau de harras), et 2h d'aspersion/jour, ainsi que des herbes hautes pour protéger du soleil (ou pailler naturellement hors asperseur), j'ai des plantes qui meurent si j'ajoute pas d'eau manuellement. cela dépend des zones, certaines branches barrent l'aspersion.
Quand il y avait les canaux d'irrigation, les champs étaient inondés chaque semaine.

, et aussi on peut choisir des espèces moins gourmandes en eau. Mais des fois on est obligé d'arroser (ici c'est la savane, impossible de faire sans eau!), pendant x années après plantation, et aussi en cas de changement de climat si on dispose de trop d'eau de rivière. Et s'il faut arroser, autant calculer?

Nous on enrichit en surface, et les arbres les profondeurs en y laissant quelques racines après leur mort.
Dernière modification par belinsecte le mer. août 16, 2023 7:02 am, modifié 4 fois.
belinsecte
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par belinsecte »

lazzaret a écrit : jeu. août 10, 2023 10:31 am (...)Et pour qu'il y ait de la mycorhization, il faut du carbone dans le sol, il faut de l'air et pas de fertilisation phosphatée qui fait disparaitre les champignons.

(...) permacultura holistica.
y atil une dose limite qui fasse disparaitre les mycorhises? en engrais liquide? en engrais organique?
lazzaret
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par lazzaret »

Je ne sais pas. En revanche il y a un point de basculement quand la plante identifie qu'elle peut se passer des champignons pour obtenir ses apports notamment en phosphore, et à partir de ce point (moment), elle se débarrasse du champignon ou des champignons associés.

Je pense que les champignons sont la clé de soutien de tout système de culture. Après, dans quelle proportion ils permettraient de se passer d'irriguer ? dans quelle mesure est ce que leur maillage retient l'eau du sol ? quelle capacité de stockage hydrique et quelle part peuvent-ils donner à la plante ? par quel facteur multiplicateur amplifient-ils le réseau d'exploration de la plante, en l'occurrence, vis à vis de l'eau ? à ma connaissance les recherches dans le domaine de la mycorhization et de quantifier ses apports sont encore balbutiantes parce que jusqu'à assez récemment le modèle d'étude, c'était le plant d'arabidopsis. Et l'arabodopsis, c'est une brassicacée, une de ces familles qui ne s'associent pas aux champignons (ou très peu) donc en définitive un modèle qui n'est en réalité pas du tout représentatif du règne végétal.

Un autre facteur est que les champignons sont en équilibre avec les autres microorganismes du sol. De fait il ne s'agit pas que de dosage. Il s'agit aussi de ne pas court-circuiter ce que j'appelle les chaines d'emboitement. Pour faire de l'humus stable (= pour faire un sol vivant, aéré, structuré, à bonne porosité etc), il faut des champignons. Pour faire de la minéralisation (= de la fertliisation), il faut des bactéries. Pour faire les deux il faut un équilibre. Si on cherche à booster l'un ou l'autre, on crée un déséquilibre. On est souvent entre la faim d'azote et le lessivage. J'ai lu récemment que pour "éviter" la faim d'azote, avec de gros apports de carbone, il était conseillé de sursemer en légumineuses. Les deux légumineuses que j'aime beaucoup, ce sont les trèfles et le lotier corniculé. Ce que je constate, c'est que dans la petite partie prairiale à orchidées proche de la maison, les deux plantes citées sont très présentes et assez accommodantes.

Pour en revenir à ton interrogation, irriguer en soi et si tu as de l'eau à disposition est une bonne façon de faire mais irriguer un sol qui n'est pas capable de garder de l'eau, c'est comme utiliser un tuyau percé de partout pour tenter de mettre de l'eau en un seul point précis ; c'est illusoire. A mon sens, il te faut d'abord créer un sol (ou substrat) capable d'éponger cette quantité d'eau (c'est la structure du sol) et la restituer progressivement (c'est la vie du sol).

Il me semble avoir entendu...que pour chaque % d'humus en plus, tu gagnes une capacité de stockage de 100 litres d'eau supplémentaire par m². Chiffre à vérifier.

Désolé, j'ai digressé assez loin de ton questionnement de départ.
belinsecte
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par belinsecte »

tes infos sont concrètes, merci ;)
si ls plantes boudent les mycorryzes, ces champignons disparaitraient? je royais que lle deal c'était le champignon donne de l'eau à la plante qui lui donne de la sève élaborée. j'imagine que la plante assoifée va pas se débarraser d'un champi parce qu'elle n'aurait plus besoin de son phosphore?

je peux modifier à court terme la teneur en humus à moins de 1M, mais pas à 2 ni 10M de profondeur.
Une proportion d'argile retient l'eau dès 50cm, 10M, 40M., parfois même dès la surface.
Il faudrait beaucoup de pluie pour imprégner et plus encore pour garder humide tout l'humus de surface. j'espère davantage qu'à terme, des racines atteignent une "veine" d'eau souterraine.

oui une foret primaire tropicale pleine d'humus retient beaucoup d'eau, mais sècherait vite aussi si la pluie cessait (regarde à quelle vitesse le terreau sèche dans les pots lorsqu'il n'est pas mélangé à de la terre franche).
lazzaret
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par lazzaret »

Pour stocker de l'humus, il n'est pas besoin d'enfouir de la matière organique, il faut la mettre en surface. La vie du sol se chargera de redistribuer cette fertilité.

De manière classique, les échanges sont eau contre sève élaborée mais c'est un peu plus complexe que ce bilan. Il faut surtout retenir que le champignon augmente de beaucoup la capacité d'exploration des racines seules. Pour ce qui est de la pluie d'imbiber, là encore, c'est moins d'imbiber qui importe que de retenir l'eau, même très peu, pour la rendre facilement disponible pour les plantes et ça se fait mieux dans un sol bien structuré par le vivant, vivant dans lequel les champignons via leurs colles (glomaline par exemple) participent à élaborer.

Non la terre d'un pot sèche vite parce qu'elle n'est pas structurée par le vivant, tout comme une terre labourée sèche aussi plus vite qu'une terre non retournée.
belinsecte
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par belinsecte »

je comprends l'intérêt de la matière organique mais je disais que l'argile est un réservoir d'eau en profondeur.
Paillage et broyat font de l'ombre évitant la chauffe et l'évaporation de la couche qui est en dessous, si celle ci est humide.
Mon terreau va jusquau pied d'un grand chênes, croisant probablement des champignons, mais cela ne suffit pas pour qu'il reste humide et même des cornus mas ont besoin d'arrosage (certes jeunes).

broyat en surface oui c'est mieux de pas l'enfouir, quoiqu'un peu d'argile peut aider à le garder humide mais il a besoin d'air et d'eau pour se décomposer. donc si le sous sol est sec comme ici (record de jours de soleil/an), le broyat ne dispense pas d'apporter de l'eau, car nos pluies ne suffisent pas à traverser le broyat et le broyat en consomme pour sa propre vie de décomposition! tant que les matières non décomposées sont archi sèches ici, même quand il pleut (car pas assez de pluie).

Oui les vers de terre font le mélange en quelques années, mais mon terreau était déjà bien mur et j'étais pressé et avais une minipelle sous la main!
Ah oui les pots ne bénéficient pas d'alimentation en eau par les champignons. Et ils sèchent moins vite quand le terreau est mélangé à de la terre argileuse. et en foret ici, le terreau de surface est bien sec aussi!

Même les forets vierges où sont respectés les meilleurs principes de la permaculture, dépendent de la pluie (apports aériens). les arbres forestiers sont plus petits en provence. à Tahiti il tombe 4M de pluie/an!

Parmi les meilleurs comestibles pour sol sec, rocheux, PH 7 & 8, climat méditerranéen, pluviométrie 700 mm/an, sont dispensés d'arrosage les adultes pistacia,
pyrus (spinosa) et
grenadiers, je pense que le
caroubier
aurait un avenir aussi, car on le trouvait déjà en andalousie avant les cultures irriguées.
et
prunus arabica
car on le trouve en arabie et en été il se défolie pour survivre!

Parmi les plus résistants (liste suivante), la plupart souffrent de pluviométrie 700 mm/an dès qu'ils s'éloignent trop des habitations et bords de champs irrigués:
crataegus lavallei
sorbus domestica
elaeagnus
ziziphus
yucca bacata
morus
moringa
malus trilobata
mahonia
gaylusaccia
gaultheria
eriobotrya
ephedra nevadensis
diospyros scabrida
celtis
caroubier=ceratonia
caragana
feijoa
atriplex halimus
shepherdia
vigne (des champs meurent en espagne).
olivier (le plus souvent irrigué)
xanthoceras (sorbifolium), rustique au stade adulte, graine au fin goût de noix de macadamia!
je crois que c'est philippi qui propose aussi une liane dont les tortues radffolent; polygonum aubertii!

les amandiers par exemple ne resistent pas durablement par pluviométrie 700mm/an

cela demande plusieurs observations, car parfois il peut y avoir une veine d'eau souterraine!
jerem13
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par jerem13 »

belinsecte a écrit : sam. août 19, 2023 3:02 pm je comprends l'intérêt de la matière organique mais je disais que l'argile est un réservoir d'eau en profondeur.
Paillage et broyat font de l'ombre évitant la chauffe et l'évaporation de la couche qui est en dessous, si celle ci est humide.
Mon terreau va jusquau pied d'un grand chênes, croisant probablement des champignons, mais cela ne suffit pas pour qu'il reste humide et même des cornus mas ont besoin d'arrosage (certes jeunes).

broyat en surface oui c'est mieux de pas l'enfouir, quoiqu'un peu d'argile peut aider à le garder humide mais il a besoin d'air et d'eau pour se décomposer. donc si le sous sol est sec comme ici (record de jours de soleil/an), le broyat ne dispense pas d'apporter de l'eau, car nos pluies ne suffisent pas à traverser le broyat et le broyat en consomme pour sa propre vie de décomposition! tant que les matières non décomposées sont archi sèches ici, même quand il pleut (car pas assez de pluie).

Oui les vers de terre font le mélange en quelques années, mais mon terreau était déjà bien mur et j'étais pressé et avais une minipelle sous la main!
Ah oui les pots ne bénéficient pas d'alimentation en eau par les champignons. Et ils sèchent moins vite quand le terreau est mélangé à de la terre argileuse. et en foret ici, le terreau de surface est bien sec aussi!

Même les forets vierges où sont respectés les meilleurs principes de la permaculture, dépendent de la pluie (apports aériens). les arbres forestiers sont plus petits en provence. à Tahiti il tombe 4M de pluie/an!

Parmi les meilleurs comestibles pour sol sec, rocheux, PH 7 & 8, climat méditerranéen, pluviométrie 700 mm/an, sont dispensés d'arrosage les adultes pistacia,
pyrus (spinosa) et
grenadiers, je pense que le
caroubier
aurait un avenir aussi, car on le trouvait déjà en andalousie avant les cultures irriguées.
et
prunus arabica
car on le trouve en arabie et en été il se défolie pour survivre!

Parmi les plus résistants (liste suivante), la plupart souffrent de pluviométrie 700 mm/an dès qu'ils s'éloignent trop des habitations et bords de champs irrigués:
crataegus lavallei
sorbus domestica
elaeagnus
ziziphus
yucca bacata
morus
moringa
malus trilobata
mahonia
gaylusaccia
gaultheria
eriobotrya
ephedra nevadensis
diospyros scabrida
celtis
caroubier=ceratonia
caragana
feijoa
atriplex halimus
shepherdia
vigne (des champs meurent en espagne).
olivier (le plus souvent irrigué)
xanthoceras (sorbifolium), rustique au stade adulte, graine au fin goût de noix de macadamia!
je crois que c'est philippi qui propose aussi une liane dont les tortues radffolent; polygonum aubertii!

les amandiers par exemple ne resistent pas durablement par pluviométrie 700mm/an

cela demande plusieurs observations, car parfois il peut y avoir une veine d'eau souterraine!
Voilà ce que j'ai trouvé comme autres plantes résistantes :

ceratostigma plumbaginoides
cydonia oblonga
ferula communis
genista
gleditsia triacanthos
juniperus
ligustrum vulgare
lycium barbarum
medicago arborea
olea europea
phillyrea latifolia
pinus halepensis
pistacia lentiscus
prunus spinosa
quercus coccifera

Je ne sais pas si tout est pertinent
lazzaret
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par lazzaret »

Je n'arrose pas et l'an dernier, il est tombé moins de 700 mm d'eau. Je suis aussi conscient ne pas être en zone méditerranéenne et dans un sol qui a tendance à l'hydromorphie, donc problématique en hiver mais peut-être salvateur en été.

Le constat : un seul arbre perdu qui aura été un chêne.

Les agrumes par exemple qui sont plantés dans des zones où j'amasse de la matière organique carbonée (environs 20 cm de déchets de bois, feuilles mortes etc) ont résisté et ils sont pourtant connus pour être gourmands en eau et donc nécessiter de l'irrigation.

La possibilité d'irriguer sera toujours un plus évident et quand on peut, on devrait pour assurer une linéarité à la croissance des plantes, néanmoins on peut par défaut faire sans irrigation si on va dans la direction d'une forêt. Outre l'ombre et l'évapotranspiration des uns qui va profiter aux autres, si la chaleur est présente, la morsure du soleil est moindre. En système forestier, les plantes associent les mêmes champignons et peuvent ainsi s'échanger aussi de plante à plante de l'eau et d'autres nutriments dont un végétal plus faible ou plus jeune aurait besoin.

Le problème est que les mesures auxquelles on fait référence sont celles de systèmes concurrentiels, peu ou pas connectés et de pleine lumière. Il apparait tout aussi évident que ces conditions nécessitent un apport hydrique très conséquent.
jerem13
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par jerem13 »

Votre expérience montre que même sans irrigation, il est possible de maintenir une certaine résilience dans un écosystème forestier, surtout avec une gestion adéquate de la matière organique. Le paillage avec des déchets de bois et des feuilles mortes crée un micro-environnement favorable qui retient l'humidité et enrichit le sol. Les interactions symbiotiques entre les plantes et les champignons mycorhiziens, ainsi que les effets bénéfiques de l'ombre et de l'évapotranspiration, illustrent bien les avantages d'un système agroforestier. Bien que l'irrigation soit souvent nécessaire dans des systèmes de monoculture ou en pleine lumière, vos observations suggèrent qu'une approche plus intégrée et naturelle peut grandement réduire la dépendance à l'irrigation.
belinsecte
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Re: ARROSAGES d'autonomisation

Message par belinsecte »

Certainement, mais à Bordeaux il pleut davantage qu'à Aix Marseille ;)
Qui bénéficie de l'eau des Alpes
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