Salut tout le monde, j'ai peut-être enfin trouvé un terrain ou établir toutes mes plantes de façon pérenne.
Je suis actuellement en situation locative, avec une bonne partie des petits plants fruitiers et vignes en terre, et la majeure partie de mes propres greffes de fruitiers et plants achetés en pot.
J'ai avant-hier, visité un terrain très intéressant, incluant un vieux verger existant (des pommiers probablement sur M106 ayant au moins 40 ans) et un jeune verger de moins de 10 ans avec de vieilles variétés de pommes méconnues, nashis, poiriers, cerisiers... Issus de conservatoires et variétés locales, deux bois (dont bien des sujets ayant plus de 50 ans) , une zone humide, un puits alimenté par une veine d'eau et jamais à sec, un sol limoneux-argileux (proche d'une terre franche) bourré de matière organique (foin coupés et toujours laissés sur place) sur un léger dénivelé, profond et sans calcaire, en bio depuis 40 ans.
Le tout s'étale sur un peu plus de deux hectares clôturés et entouré de haies diversifiées (limitant en prime le vent d'autan) et très activement écologiquement. Un bassin était en projet, dont je désirerais assurer la continuité (sur moins de 1000M2 pour éviter une réglementation trop contraignante) afin d'apporter encore plus de biodiversité au lieu. (Qui serait refuge LPO)
Les températures minimales rapportées pour cette zone, iraient jusqu'à -5°c habituellement en hiver. (Sauf hiver rigoureux exceptionnels, qui seront de plus en plus rares)
Le propriétaire est très intéressé par mon projet dans l'idée que celui qui reprendra le terrain sera dans le soin de cette terre et la continuité de l'aggradation de ces dernières.
D'abord partant sur une vente précédée d'un commodat le temps d'avoir des fonds, je lui ai parlé de la location-vente, histoire que les choses soient carrées.
En pratique, j'ai conscience qu'il y a le risque de préemption par la SAFER même si le propriétaire m'indiquait qu'il y aurait peu de chance dans cette zone, et je suis dans une situation d'entre-deux, du coup j'explique brièvement la situation.
1 : je n'ai guère les fonds pour acheter le terrain actuellement et j'ai un projet pro à développer.
2 : je suis en contact actuellement avec un CFPPA pour entamer une formation agricole (BPREA) en Septembre en distanciel afin de disposer d'un certificat de capacité agricole et des aides à l'installation.
3 : le vendeur m'a proposé de contacter un notaire pour voir les possibilités en matière de location-vente, il n'est pas pressé, arrangeant, et sait que je suis preneur. Il ne veut pas d'un agriculteur lambda venant labourer les terres, détruire le sol, épandre des fongicides et pesticides puis revendre à la découpe les vieux arbres.
4 : le commodat (prêt à titre gratuit) ne m'arrangerait pas, si demain j'installe tout sur place et que le vendeur change subitement d'avis, je perdrais toute la collection végétale implantée et le temps investi sur le lieu. Par ailleurs si le tarif des terres continue encore d'augmenter, je paierais une vente encore plus chère à l'avenir.
Du coup j'aimerais savoir si certains d'entre vous en de l'expérience en matière d'achat et surtout de location-vente de terrain agricole (ou dit de loisir) non constructible, et si certains auraient idée de savoir si la SAFER prendrait en compte ma situation vu que je devrais prochainement rentrer en formation.
Dans les faits,, la location-vente se ferait (d'après ce que j'en ai lu) de particulier à particulier, et non en tant que pro (donc pas un fermage n'ayant pas les statut d'agriculteur), impliquant sur quatre ans maximum de payer la location et une mensualité (qui serait indexée sur le tarif réglementé annuel à l'hectare pour la région), suivi du règlement de la totalité de la somme qui fut convenue, le paiement total pouvant être anticipé.
Le désavantage étant toujours le risque que tant que la location dure, le propriétaire puisse se désengager de la vente contre 3% d'indemnités...
En outre, je ne sais pas vraiment si dans ce cas de figure, la safer peut préempter la location avant même la finalisation d'une vente (ce qui serait ballot car je serais probablement prioritaire une fois professionnellement installé).
Si vous avez des histoires, conseils, expériences personnelles et erreurs à rapporter sur ces sujets, j'en serais tout ouïe, et vous en remercierais par avance !
Ci dessous une vue aérienne qui commence à dater, la partie de droite est depuis, en verger :
Salut tout le monde, j'ai peut-être enfin trouvé un terrain ou établir toutes mes plantes de façon pérenne. :D
Je suis actuellement en situation locative, avec une bonne partie des petits plants fruitiers et vignes en terre, et la majeure partie de mes propres greffes de fruitiers et plants achetés en pot.
J'ai avant-hier, visité un terrain très intéressant, incluant un vieux verger existant (des pommiers probablement sur M106 ayant au moins 40 ans) et un jeune verger de moins de 10 ans avec de vieilles variétés de pommes méconnues, nashis, poiriers, cerisiers... Issus de conservatoires et variétés locales, deux bois (dont bien des sujets ayant plus de 50 ans) , une zone humide, un puits alimenté par une veine d'eau et jamais à sec, un sol limoneux-argileux (proche d'une terre franche) bourré de matière organique (foin coupés et toujours laissés sur place) sur un léger dénivelé, profond et sans calcaire, en bio depuis 40 ans. :shock:
Le tout s'étale sur un peu plus de deux hectares clôturés et entouré de haies diversifiées (limitant en prime le vent d'autan) et très activement écologiquement. Un bassin était en projet, dont je désirerais assurer la continuité (sur moins de 1000M2 pour éviter une réglementation trop contraignante) afin d'apporter encore plus de biodiversité au lieu. (Qui serait refuge LPO) ;)
Les températures minimales rapportées pour cette zone, iraient jusqu'à -5°c habituellement en hiver. (Sauf hiver rigoureux exceptionnels, qui seront de plus en plus rares)
Le propriétaire est très intéressé par mon projet dans l'idée que celui qui reprendra le terrain sera dans le soin de cette terre et la continuité de l'aggradation de ces dernières.
D'abord partant sur une vente précédée d'un commodat le temps d'avoir des fonds, je lui ai parlé de la location-vente, histoire que les choses soient carrées.
En pratique, j'ai conscience qu'il y a le risque de préemption par la SAFER même si le propriétaire m'indiquait qu'il y aurait peu de chance dans cette zone, et je suis dans une situation d'entre-deux, du coup j'explique brièvement la situation.
1 : je n'ai guère les fonds pour acheter le terrain actuellement et j'ai un projet pro à développer.
2 : je suis en contact actuellement avec un CFPPA pour entamer une formation agricole (BPREA) en Septembre en distanciel afin de disposer d'un certificat de capacité agricole et des aides à l'installation.
3 : le vendeur m'a proposé de contacter un notaire pour voir les possibilités en matière de location-vente, il n'est pas pressé, arrangeant, et sait que je suis preneur. Il ne veut pas d'un agriculteur lambda venant labourer les terres, détruire le sol, épandre des fongicides et pesticides puis revendre à la découpe les vieux arbres.
4 : le commodat (prêt à titre gratuit) ne m'arrangerait pas, si demain j'installe tout sur place et que le vendeur change subitement d'avis, je perdrais toute la collection végétale implantée et le temps investi sur le lieu. Par ailleurs si le tarif des terres continue encore d'augmenter, je paierais une vente encore plus chère à l'avenir.
Du coup j'aimerais savoir si certains d'entre vous en de l'expérience en matière d'achat et surtout de location-vente de terrain agricole (ou dit de loisir) non constructible, et si certains auraient idée de savoir si la SAFER prendrait en compte ma situation vu que je devrais prochainement rentrer en formation.
Dans les faits,, la location-vente se ferait (d'après ce que j'en ai lu) de particulier à particulier, et non en tant que pro (donc pas un fermage n'ayant pas les statut d'agriculteur), impliquant sur quatre ans maximum de payer la location et une mensualité (qui serait indexée sur le tarif réglementé annuel à l'hectare pour la région), suivi du règlement de la totalité de la somme qui fut convenue, le paiement total pouvant être anticipé.
Le désavantage étant toujours le risque que tant que la location dure, le propriétaire puisse se désengager de la vente contre 3% d'indemnités...
En outre, je ne sais pas vraiment si dans ce cas de figure, la safer peut préempter la location avant même la finalisation d'une vente (ce qui serait ballot car je serais probablement prioritaire une fois professionnellement installé).
Si vous avez des histoires, conseils, expériences personnelles et erreurs à rapporter sur ces sujets, j'en serais tout ouïe, et vous en remercierais par avance ! :mrgreen:
Ci dessous une vue aérienne qui commence à dater, la partie de droite est depuis, en verger :
[img]https://i.ibb.co/Yytf6yS/Parcelles.jpg[/img]