La résistance au froid de l'avocatier mérite que l'on s'attarde sur le porte greffe (PG). Si le porte greffe est moins résistant que la variété greffé il devient le facteur limitant. Voici quelques pistes déjà évoquées, si vous avez d'autres idées, n'hésitez pas à compléterJe viens de découvrir cette variété (Aravaipa NDLR) dans votre video d’octobre 2023 au Mazet, super interessant ! Je cultive différents avocats de semis du commerce en port (ils ne tiennent pas à l’extérieur, Herault 15 min au nord de Montpellier).
Pensez-vous qu’il serait possible de tenter une greffe pour aider à propager la variété ? Mes individus sont bien installés en pot, ça pourrait le faire.
Merci pour votre travail !
-1. Si l'on utilise un semi d'avocat du commerce (pas d'avocat Antillais car vraiment trop frileux). Il faut protéger le PG en le buttant (recouvrir de terre, ou d'un isolant, un bon paillage exothermique (en décomposition) peut également être tenté. Si la terre risque de geler, cela peut s'avérer insuffisant.
-2. Utiliser des semences rustiques (mexicain, ou mieux tex mex) mais un semis est généralement moins rustique qu'une variété spécialement sélectionnée pour ce phénotype.
-3. Utiliser un semis de la variété que l'on greffe. Idem que le point 2, mais probablement une très bonne affinité de greffe. L'INRA de Corse déconseille ce type d'association, mais comme dirait l'autre ils ont eu tellement d'échec en Corse qu'ils ne font probablement pas autorité
A essayer ?-4. Enterrer profondément le PG et le bas du greffon afin d'affranchir le greffon. Il se développera sur ses propres racines. Est-ce possible ? L'avocatier n'est pas un pommier...
-5. Vu à Nîmes : greffer un PG qui sort d'un mur ou d'une dalle : il ne risque pas le gel !