Les avocatiers exceptionnels (Aravaipa, London, Alexander...)
Publié : jeu. nov. 04, 2021 9:08 pm
Salut !
J'imagine que tous autant que nous sommes, recherchons les moutons à cinq pattes.
Au delà des variétés habituellement connues, quelques pieds mère non référencés ou peu, ont des caractéristiques exceptionnelles qu'il conviendrait de préserver et disséminer avant qu'un gros obtenteur ne s'y colle à la manière dont Delbard récupère parfois des variétés anciennes jamais protégées, pour les mettre sous licence...
Actuellement, je vois quelques spécimens d'arbres particulièrement surprenants et intéressants, comme celui de Londre, l'Aravaipa, et le semi chanceux d'Alexandre. Si vous prenez connaissance de quelques spécimens exceptionnels, n'hésitez pas à les évoquer à la suite de ce fil de discussion.
L'avocatier "Aravaipa" :
Benoît a écrit un long billet sur cette variété de type guatémaltèque, résistante au froid, aux grandes chaleurs, à la sécheresse ou l'asphyxie et pourriture racinaire, au sel.
Qu'importe ses qualités organoleptiques, comme décrit, mieux vaut un avocat qui tienne, que pas d'avocats du tout, d'autant qu'il pourrait être la base de plusieurs croisements pour améliorer ce point sur des variétés communes, bien qu'il s'agirait là d'un travail de grande ampleur et de très longue haleine.
L'autre point qui vaudrait la peine de s'y pencher, c'est qu'il serait tout indiqué pour faire un bon porte-greffe pour les amateurs.
La question étant, les noyaux étant longs à fructifier et rarement fidèles de semis, est ce que quiconque a déjà réussi à en ramener une greffe, ou encore plus improbablement, une bouture en Europe, voir, en France ?
L'avocatier "London" :
Dans le même billet que précédemment, Benoît a pu expliquer de quoi il en tenait. C'est beaucoup plus accessible bien que le Brexit ne nous faciliterait pas la tâche, en outre, il n'y a aucune garantie que l'arbre ne s'en sorte pas uniquement que parce qu'il profite d'un micro-climat particulier plutôt qu'autre chose et qu'il ne survivrait pas si ça n'en était pas le cas.
L'avocatier "Alexander" (En référence à Alexandre) :
Voilà un bestiau majestueux hyper vigoureux et accessible qui mériterait qu'on se penche dessus et le chouchoute, 2 ans et 4 m de haut et déjà quelques fruits, c'est plutôt exceptionnel... Même s'il y aurait nécessité de l'y faire pousser près d'un mur (après tout, il y avait bien des murs à pêche sur Paris pour pouvoir y profiter de ces dernières sous ces latitudes...).
Pour ceux qui en auraient des informations ou si son propriétaire veut bien s'exprimer, qu'est-il envisagé pour les noyaux produit par cet arbre et sa dissémination ?
J'imagine que tous autant que nous sommes, recherchons les moutons à cinq pattes.
Au delà des variétés habituellement connues, quelques pieds mère non référencés ou peu, ont des caractéristiques exceptionnelles qu'il conviendrait de préserver et disséminer avant qu'un gros obtenteur ne s'y colle à la manière dont Delbard récupère parfois des variétés anciennes jamais protégées, pour les mettre sous licence...

Actuellement, je vois quelques spécimens d'arbres particulièrement surprenants et intéressants, comme celui de Londre, l'Aravaipa, et le semi chanceux d'Alexandre. Si vous prenez connaissance de quelques spécimens exceptionnels, n'hésitez pas à les évoquer à la suite de ce fil de discussion.

L'avocatier "Aravaipa" :
Benoît a écrit un long billet sur cette variété de type guatémaltèque, résistante au froid, aux grandes chaleurs, à la sécheresse ou l'asphyxie et pourriture racinaire, au sel.
Qu'importe ses qualités organoleptiques, comme décrit, mieux vaut un avocat qui tienne, que pas d'avocats du tout, d'autant qu'il pourrait être la base de plusieurs croisements pour améliorer ce point sur des variétés communes, bien qu'il s'agirait là d'un travail de grande ampleur et de très longue haleine.
L'autre point qui vaudrait la peine de s'y pencher, c'est qu'il serait tout indiqué pour faire un bon porte-greffe pour les amateurs.
La question étant, les noyaux étant longs à fructifier et rarement fidèles de semis, est ce que quiconque a déjà réussi à en ramener une greffe, ou encore plus improbablement, une bouture en Europe, voir, en France ?
L'avocatier "London" :
Dans le même billet que précédemment, Benoît a pu expliquer de quoi il en tenait. C'est beaucoup plus accessible bien que le Brexit ne nous faciliterait pas la tâche, en outre, il n'y a aucune garantie que l'arbre ne s'en sorte pas uniquement que parce qu'il profite d'un micro-climat particulier plutôt qu'autre chose et qu'il ne survivrait pas si ça n'en était pas le cas.
L'avocatier "Alexander" (En référence à Alexandre) :
Voilà un bestiau majestueux hyper vigoureux et accessible qui mériterait qu'on se penche dessus et le chouchoute, 2 ans et 4 m de haut et déjà quelques fruits, c'est plutôt exceptionnel... Même s'il y aurait nécessité de l'y faire pousser près d'un mur (après tout, il y avait bien des murs à pêche sur Paris pour pouvoir y profiter de ces dernières sous ces latitudes...).
Pour ceux qui en auraient des informations ou si son propriétaire veut bien s'exprimer, qu'est-il envisagé pour les noyaux produit par cet arbre et sa dissémination ?