Les palmiers dattiers de Elche auraient un lien de parenté très proche des dattiers Iraniens tel que ======>
Les fruits du palmier dattier ‘Rabbi’
Les dattes Rabbi sont ovales et de couleur rouge-brun. Les fruits de cette variété font partie des dattes moyennement sèches. A la bonne dessication, elles comportent une teneur en eau inférieure à 15%. Ce sont donc des dattes assez sèches, comparées à Mazafati ou les classiques (non rustiques) comme Medjool et Deglet Noor, deux variétés de dattes plus « humides ». C’est aussi pour cela que l’arôme de Rabbi sera différent.
Phoenix dactylifera ‘Rabbi’, une datte iranienne
Les dattes Rabbi poussent principalement dans la province de Sistan-et-Baloutchistan, en Iran. Cette province est frontalière de l’Afghanistan et du Pakistan. C’est une régions très sèche, et même désertique. À Zahedan, l’une des grandes ville de la province, il pleut 82 mm par an, soit 9 fois moins que chez nous, en Europe de l’Ouest. Cela ne fait pas forcément de ‘Rabbi’ une datte très adaptée aux terrain secs pour autant. Là bas, les dattiers se trouvent plutôt dans les terrains bas, inondables. Le dattier supporte très bien (lorsqu’il est grand) d’avoir les pieds sous l’eau pendant une dizaine de jours. D’ailleurs, les datteraies de Sistan-et-Baloutchistan sont irriguées (comme les Medjool faites en Californie, d’ailleurs). La pluviométrie joue surtout sur le calibre des fruits. Lorsque le palmier fleurit, il y a assez d’eau dans le sol. Mais pour que les dattes atteignent un calibre minimum, il faut de l’eau au plus chaud de l’été. Tous les dattiers sont pareils de ce point de vue.
Le Palmier dattier Rabbi, une rusticité intéressante
Toujours au Sistan-et-Baloutchistan la variété ‘Rabbi’ y montre un très intéressant caractère, sa précocité. En effet, on récolte les dattes de ‘Rabbi’ dès le mois d’août. Et toujours à Zahedan, on y a déjà enregistré – 22 °C. . D’abord la température moyenne annuelle est de plus de 18 °C alors que la France moyenne est plutôt dans les 12 °C . Il peut y avoir là-bas des coups de froids intense mais toujours brefs, et dans un environnement qui se réchauffe très vite. Les palmiers se retrouvent dans les parties favorables. Ensuite, l’ensoleillement atteint là-bas 3 100 h par an. Les 2 500 heures de la côte méditerranéenne française font presque figure de placard mal éclairé en comparaison.