« Une autre logique totalement opposée est de miser sur la présence maximale de vie, et de favoriser la non pathogène pour mettre en place de la régulation, de la compétition, et tenter de fortifier la plante. C'est certes beaucoup plus facile à dire qu'à faire, mais c'est le chemin que j'essaie de suivre avec des logiques de sol vivant, apport MO, mycorhizes, TCO, etc. »
Exactement.
La présence d'un ravageur indique généralement que l'écosystème est trop simplifié — ce qui est le cas d'à peu près tous les agrosystèmes.
C'est en augmentant la biodiversité, que l'on s'en sort, plutôt que de partir dans le cycle sans fin des traitements...
En passant,
Benoit Vandangeon la prochaine fois que tu viens dans les P-O, si ça t'intéresses tu pourrais visiter un arboriculteur en biodynamie qui ne fait
aucun traitement phyto, mais les préparations « alchimiques » de la biodynamie.
Je crois que c'est le seul pro que je connaisse à réussir cet exploit.
Par ex. il a des plants de fèves au pied de ses pêchers. Fèves qui attirent des pucerons (
Aphis fabae ?) très tôt dans l'année, et donc les prédateurs de ces derniers, ce qui fait que quand arrivent les pucerons des pêchers (
Myzus persicae), ils sont régulés.
https://www.youtube.com/watch?v=9Vrc3WJD-q8