Je cherche à former une haie composée d’arbustes persistants et produisant des fruits comestibles. Peu d’arbres satisfont ces critères. Citons l’arbousier et le feijoa. Ils sont d’ailleurs de plus en plus présents dans les alignements urbains. A Nîmes, dans l’allée Jean Jaurès (réaménagée par Wilmotte) les paysagistes Neveux Rouyer ont introduit le Feijoa, ainsi que des aromatiques : lavande, romarin… Le Feijoa a de nombreux atouts : il supporte bien la sécheresse (il rentre en repos végétatif tout l’été), ses fleurs sont originales, ses fruits sont comestibles. Il est relativement rustique : il peut encaisser des températures inférieures à -8°C. Cependant j’ai déjà constaté que les jeunes pousses d’automne étaient souvent détruites par le froid hivernal.
Le fruit du feijoa a un parfum envahissant. Difficile de passer à côté d’un feijoa dans la cuisine ! Je ne suis pas un inconditionnel du fruit, mais il a de nombreux amateurs. Je pense que le fruit doit être consommé bien mûr. Ce n’est pas évident car il faut une belle arrière saison pour que les fruits soient sucrés en octobre au moment de la cueillette. Si vos feijoas n’ont jamais porté de fruits ou bien que les fruits aient avortés c’est probablement du au fait qu’il manque un pollinisateur. On conseille de planter plusieurs variétés. J’ai dans mon jardin que des feijoas de pépinières, mais dans le passé j’ai réussi avec succès le marcottage. A l’automne, je vais en planter de nouveau. Je les commande sur internet pour bénéficier de prix bas, d’autant plus que les feijoa achetés en jardinerie on du mal à la reprise et perdent leur avance au bout de deux ans ! J’ai déjà probablement une dizaine de plants, je devrai escompter le premiers fruits l’année prochaine. Le feijoa peut devenir assez grand (dépasser les 3m), mais il supporte bien la taille. Je pense que d’ici deux ou trois ans ils rattraperont mes laurier thym pour former une haie dense.
J’ai déjà évoqué les autres myrtacées : goyavier du Chili (mais il est minuscule !) et goyavier de Chine. Je pense que je vais tenter ce dernier car les fruits sont très prometteurs.
Un grand classique de la région : l’arbousier. L’arbre a la particularité de fructifier et fleurir en automne. Il forme des petites baies rouges fragiles renfermant une pâte jaune. Le goût ne me fait pas sauter au plafond, mais c’est loin d’être mauvais. Il s’agit d’un fruitier sauvage que l’on rencontre spontanément dans la garrigue.
Je pense que l’arbousier a des qualités décoratives requises pour en faire un bon arbuste de haie. J’ai des spécimens à fleurs blanches et d’autres à fleur roses.
Je vais également tenter d’introduire d’autres arbres dans ma haie, mais ils vont poser des problèmes lorsqu’ils seront adultes. Il s’agit du néflier du Japon. Persistant, fruits délicieux : il a de nombreuses qualités. Cependant, je ne pense pas qu’il supporte une taille sévère ! Je vais pourtant essayer car j’ai fait germé de nombreux noyaux issus de bibassiers de mon oncle.
Je vais également tester l’avocat, car j’ai beaucoup de plants. Je ne fonde pas beaucoup d’espoir dessus car ils ont beaucoup de mal à se développer dans mon terrain. J’ai hésité à introduire le Macqui panaché du Chili mais son feuillage bicolore ne s’intégrerait pas bien à la palissade. En revanche, quelques agrumes ont été planté dans l’allée : calamondin, kumquat, pamplemousse (bouture d’une poire du commandeur). J’ai hâte que ce petit monde pousse !
Je cherche d’autres fruitiers capables d’enrichir mon allée. Les arbustes caducs peuvent s’avérer interessants : aronie, goji, noisettier… Et pourquoi pas quelques aromatiques ? Le romarin pousse très haut chez moi. J’ai également vu des oliviers former une haie (pas très loin de chez moi devant l’école primaire de la Gazelle). Si vous avez des suggestions…
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