Je découvre que le phénomène de canicule dépend de la région où l’on habite. Il s’agit d’une vague de chaleur définie par les températures diurnes (Tmax) et nocturnes (Tmin) ainsi que sa durée :
– Paris chaleur caniculaire si au moins 31 °C le jour et 21 °C la nuit,
– Marseille chaleur caniculaire si au moins 36 °C le jour et 24 °C la nuit,
– Brest chaleur caniculaire si au moins 30 °C le jour et 18 °C la nuit,
– Lille, chaleur caniculaire si au moins 32 °C le jour et 15 °C la nuit,
– Toulouse, chaleur caniculaire si au moins 36 °C le jour et 21 °C la nuit.
Cela fait plusieurs jours que le thermomètre n’est pas descendu en dessous de 20°C. Les températures de Nîmes sont très élevées (30.2°C de Tmax depuis le 1er juin).
Seul le Roussillon est aussi chaud (30.0°C de Tmax à Perpignan sur la même période). Etrangement le Var, est plutôt frais en ce début juin (Le Luc qui est souvent la station la plus chaude a une moyenne de 28.9°C).
Avec des températures sous abris de 37°C en journée, les plantes souffrent beaucoup. L’évapotranspiration est importante et les plantes ont du mal à retrouver leur aspect turgescent en début de matinée.
L’avocatier mexicola a pratiquement perdu tous ses fruits.
J’observe également l’évolution des fleurs de cherimoya…
Hier, une odeur de fumée pesait sur la garigue et nous rappelle la fragilité de cet écosystème… Le cerisier Picota est très convoité par les insectes qui grignotent les fruits à peine murs.
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