Il y a deux ans, j’ai acheté à Raindanceseed des graines de “Hardy Mango”. La dénomination “mangue rustique” a de quoi enflammer n’importe quel acclimateur ! La réalité est que ces Kaffir plum (ce nom est maladroit car il s’agit d’un terme banni en Afrique du sud) sont apparentées au manguier puisqu’ils appartiennent à la famille des anacardiacées, mais la comparaison s’arrête là. H. caffrum est originaire du sud de l’Afrique contrairement au manguier qui est asiatique (sud de l’Himalaya). L’arbre serait dioïque, mais des sujets femelles seuls pourraient fructifier si l’on en croit cet article (* dont voici la traduction):
https://ilan-nursery.co.il/en/catalog-en/harpephyllum-caffrum/

Les fruits ont la taille une prune mombin et la saveur ressemblerait à celle de la Quenette (un voisin du litchi). Il y aurait pas mal de variabilité et à ma connaissance l’espèce n’a pas encore fait l’objet de sélection.
Voici la dégustation faite par Weird Explorer :
J’ai acheté un specimen de H. Caffrum chez la pépinière Noaro. Il s’agissait d’un arbre unique, de grande taille (entre 2.5m et 3m), le pépinièriste m’a dit qu’il avait été abimé lors d’un hiver rude il y a quinze ou vingt ans (-7° environ). Il a coupé les parties brûlées et l’arbre est reparti de plus belle ! Il ne se souvient pas avoir vu de fleur et encore moins de fruit !
L’arbre est remarquable par ces facultés d’adaptation : le sec, la chaleur, le gel ne lui font pas peur ! SI en plus les fruits sont gouteux… C’est une plante d’avenir !

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Arbre à feuilles persistantes de taille moyenne originaire d’Afrique du Sud, où il est commun sur les berges des rivières et aujourd’hui dans les villes ainsi que le long des rues en raison de ses excellentes propriétés. L’arbre résiste aux vagues de chaleur et à une grande variété de types de sols, mais il ne résiste pas au gel. Il ne nécessite pas d’arrosage particulier et pousse rapidement. En Israël, il est bien adapté à la région du Néguev en raison de sa capacité à résister aux vagues de chaleur.
Le tronc de l’arbre a tendance à pousser relativement droit et commence à se fendre à une hauteur relativement élevée, où il forme une canopée haute, ronde et quelque peu étalée qui projette une ombre importante. L’arbre est riche en verdure et ses feuilles vertes et brillantes fleurissent dans des tons de rouge. Les fleurs blanches de l’arbre ne sont pas significatives et apparaissent par vagues tout au long de l’année. Après la floraison, les arbres femelles portent des fruits verts allongés ressemblant à des prunes qui mûrissent en devenant rouges.
Les fruits de l’arbre, qui poussent toute l’année, sont charnus et salissent beaucoup. Il faut noter que même si l’arbre est dioïque, Israël ne possède que des cultivars femelles, dont certains portent beaucoup de fruits et d’autres moins. À la pépinière, nous faisons de notre mieux pour développer des cultivars avec un minimum de fruits par greffage. Nous recommandons d’utiliser cet arbre dans les jardins, le long des routes et en groupes, plutôt que comme arbre d’alignement dans les rues ou les allées. Le fruit est juteux, salit beaucoup et peut causer des glissades. Il attire les chauves-souris frugivores et les oiseaux, ce qui aggrave encore la saleté… Lorsqu’un cultivar mâle est trouvé en Israël, nous recommandons de ne planter que celui-ci dans les rues afin d’éviter les nuisances causées par les fruits. Ces fruits sont considérés comme comestibles, et il y a même eu une tentative dans le Néguev pour les commercialiser (en les vendant comme « prunes sauvages » ou « prunes acides »), mais cette tentative a échoué. En Afrique, il est courant de faire des confitures à partir de ces fruits acides. En Israël, on l’appelle souvent « prune africaine ».





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