Vous connaissez la chanson de Jacques Dutronc ? Il existe un lieu, où les amateurs de figues peuvent se rendre les yeux fermés ! Il s’agit du verger conservatoire de Vézénobres. Aux portes des Cévennes le petit village gardois est un spécialiste de la figue. Puisque durant plusieurs siècles, son économie reposait sur le séchage de ce fruit.
Désormais, les terrasses du château (au pied du village, tout prêt du parking) sont couvertes d’environ 1000 figuiers. Ces arbres ont été confiés par le conservatoire botanique de Porquerolles. L’accès est libre, les arbres ont une dizaine d’années et des pancartes renseignent sur le nom des variétés. Il s’agit des variétés les plus courantes. Cependant certaines variétés telles que la Noire de Nice (Bellone) ou Noire de Caromb ne semblent pas représentées.
Voici un petit tour du propriétaire :
La “Panachée” a une robe jaune zébrée de bandes vertes. Son goût est très agréable, au pied de l’arbre notons quelques fruits séchés sucrés comme du miel !
Il s’agit soit de la Dalmatie, soit de la Blanche d’Argenteuil. Les pancartes n’étaient pas toujours bien placées…
Pas de doute pour la prochaine : robe violet/noire duveteuse. Elle est très répandue dans le sud-ouest de la France (mes parents en ont près d’Albi). Précoce, très sucrée, il ne restait que quelques fruits secs sur les arbres :
Voici ma préférée (pour ce soir !), la col de dame blanche (je ne suis pas sûr à 100%, là encore les pancartes n’ont-elles pas été déplacées ??)
Voici l’Abicou, très présente dans le conservatoire. A noter que les fruits tombés et secs ressemblent beaucoup aux figues séchés noire “Black Mission” de Californie.
Mon palais se détend avec la Dauphine, un peu plus aqueuse. Elle vient rompre cette avalanche de mets plus sucrés les uns que les autres !
Pas de doute pour la prochaine : ce sont bien des Figues “Saint-Jean”. Il y en a des tonnes à Nîmes. Cette année la saison a été très précoce : 1er Aout ! Au conservatoire, la plupart étaient séchées. Miam !
Pour la prochaine, je donne ma langue au chat ! Était-ce la Noire de Caromb ?
Nous quittâmes les lieux avec la peau du ventre bien tendue et la langue piquante (la figue est un fruit sauvage avec lequel le changement de goût est très caractéristique !). Un bref regard en arrière et l’image de ce verger quasi paradisiaque reste gravé dans nos mémoires. Le libre accès et l’abondance laissent un sentiment de plénitude si rare de nos jours !
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