C’est le 18 mai 2012 que j’ai pris possession des lieux ! Les vieux pins n’ont pas bougé, mais j’ai introduit des essences fruitières et en particulier tropicales. Mon objectif n’a pas changé : transformer une garrigue inhospitalière en un verger productif ! J’avais déjà fait cette transformation dans un jardin au bord du Tarn et je me doutais pas que la tâche allait être si difficile dans cet écosystème aride. Dans un premier temps, j’ai remarqué qu’il ne servait à rien de planter des arbres tant que les sangliers les déterraient. J’ai donc construit un long mur de pierre sèche pour délimiter mon jardin et cela ne fait qu’une petite poignée d’année que je peux sereinement planter.
Pour fêter ces dix ans, jamais mon jardin n’a été si prometteur : le Casimiroa edulis est somptueux, tout comme l’avocatier et les agrumes. Chaque jour, j’admire cette diversité qui rempli autant les yeux que l’estomac !

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