Le monstre délicieux est généralement une plante d’intérieur sous nos latitudes. Au bureau, elle a passé quelques hivers. Des légers gels ne lui sont pas trop dommageables. Sur la riviera, de Villefranche-sur-Mer à Gênes, on en retrouve en extérieur. Souvent à l’ombre puisque la plante peut souffrir du plein soleil (bien qu’au jardin Pallanca elle se développe correctement en exposition sud).
On m’a adressé un message que je partage ici, car j’ai trouvé l’acclimatation intéressante et inspirante :
Un petit retour d’expérience sur comment pour l’instant je suis arrivé à tenir un monstera en extérieur ( dans un climat pas spécialement favorable: Vallée du Rhône ). Comme tu l’as dis il n’apprécie pas le soleil d’été direct, donc placé en hauteur sur un mur de l’auvent d’une grange il ne prend que les rayons bas d’hiver.
Sa nature de quasi-épiphyte se satisfait sans problème d’un pot plastique de taille modeste. Ses racines aériennes descendent chercher l’humidité, c’est très pratique quand on part longtemps il suffit de les laisser tremper dans une bassine, pas besoin d’arrosage. Pour retenir son poids et sa grande taille, des chevillettes de maçon plantées dans le mur font l’affaire.
Le voici qui va passer son 3eme hiver en plein air, l’année dernière il a à peine roussit le bord des feuilles par -1°. Fructifiera t-il une jour, …?
Le fruit du monstera est connu pour sa toxicité lorsqu’il est immature. Toutefois, je suis tombé sur cette vidéo qui laisserait entendre qu’il existe des fruits qui ne présenteraient aucun danger même s’ils ne sont pas complètement mûrs. Si vous en savez plus, et si vous savez comment obtenir des plants de cette variété, indiquez-le moi en commentaire. Car cela m’intéresse !!!
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