Les premières victimes du froid ?

Menton est un nouveau terrain de jeu. L’occasion de repousser les limites de rusticités des plantes et d’expérimenter en pleine terre ce qui n’a encore jamais été tenté en France*.

Le corossol (Annona muricata)
Quelle drôle d’idée d’expérimenter cette anonacées super frileuse ! Personnellement, je n’aurais pas osé, car cette plante a déjà de mal à pousser en Floride et en Californie. Deux personnes m’ont donné cette plante (une issue d’un semis, l’autre achetée en pépinière). La plante de pépinière était si développée que je l’ai planté en pleine terre cet été. Tandis que l’autre passera l’hiver sous la serre froide des deux Barmes. Depuis le mois d’octobre, le corossol en pleine terre a cessé de poussé. Des taches sont apparues sur son beau feuilla luisant. Pourtant les températures n’ont pas du être bien froide, si l’on en croit les deux stations météo de Menton (Annonciade et La Casetta), le thermomètre n’a pas eu l’occasion de s’appesantir sous les 10°. Est-ce une carence ?

Malgré mon préjugé réservé sur cette acclimatation, je constate qu’un voisin italien réussi la fructification du corossol en serre froide ouverte.

Cassia
Je ne sais quelle espèce de cassia il s’agit. Le pépiniériste ne savait pas. Toujours est-il que cet arbre est très sensible au froid : les jeunes pousses ont brulées alors que l’hiver n’a pas encore sévit ! Je me fais peu d’illusion sur ce genre qui compte de nombreuses plantes tropicales. Je vais essayer d’introduire Cassia fistula aux deux Barmes car sa floraison est spectaculaire et son importance dans la pharmacopée est ancestrale.

(* je parle bien sûr de la France métropolitaine !)