Le manguier du bureau, bien protégé par des murs a passé son deuxième hiver avec succès. Il fleurit actuellement sur les branches greffées. Les panicules floraux sont gros (environ 15 cm) mais les fleurs sont toutes petites. Elles attirent les fourmis qui gravitent autour. Le manguier est un arbre auto fertile et j’espère que cette années quelques fruits pourront nouer correctement. L’année dernière, les fruits étaient tombés.
Compte tenu de l’exploit que constitue d’avoir un manguier qui résiste à l’hiver nîmois, je ne vais pas enlever les éventuels fruits pour favoriser la croissance de la plante !
La floraison tardive de ce manguier m’inspire une question : le fruit aura-t-il le temps de se développer ? Je remarque qu’un jardinier italien (proche de Naples) a publié une photo d’un manguier en fleur début avril, soit un bon mois avant le mien ! Peut-on considérer une acclimatation réussie lorsque le fruitier n’a pas le temps d’amener à pleine maturation ses fruits ? Réponse dans quelques mois… j’espère !

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