L’eau c’est la vie, et sans elle le jardin souffre. Les grenades se fendent, les feuilles jaunissent et tombent, certains arbres crèvent. Le nord de la France affiche un excédant de précipitation outrageant. Mais peu importe ce qui se passe ailleurs, je concentre mes efforts sur les plantes les plus précieuses.
Ma volonté d’avoir un jardin autonome se heurte à une pluviométrie déficitaire, heureusement certaines plantes insensibles à l’aridité du climat me rappellent que l’arrosage, c’est comme les antibiotiques : ce n’est pas automatique ! Je contemple les belles reprises des greffes de pistachiers. Si on en juge par le résultat de mes essais, on pourrait même conclure que le plein soleil et la chaleur sont des conditions favorables à la reprise ! Il se moque du manque d’eau et pousse incessamment.
Le figuier marseillais est le seul à ne pas perdre de feuilles : c’est déjà un constat que je faisais il y a dix ans dans la figueraie de Vézénobres (qui n’était pas irriguée à l’époque, et qui s’en portait pas vraiment plus mal). Dans la ville de Nîmes, certains figuiers n’ont plus de fruits : la saison s’accélère avec ces températures torrides.
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