Je vous conseille cette visite commentée d’un petit bout de garrigue. Vous profiterez de l’œil aiguisé de son auteur qui pratique des greffes en milieu “sauvage”. Super initiative, vive le “gang des greffeurs sur sauvageon” !
Balade dans la garrigue
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Commentaires
6 réponses à “Balade dans la garrigue”
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Merci beaucoup de partage Benoît !
Au cas où tu ne l’aurais pas compris, c’est moi qui ai fais cette vidéo et c’est aussi moi qui partage le suivi de ces greffes sur le forum.-
Salut, J’avais fait le lien 🙂
Ici on ne trouve pas de Ste Lucie dans la garrigue. Les conditions sont probablement pas favorables (trop sec ?). Mes cerisiers greffés sur St Lucie ne tiennent pas dans mon jardin (sauf si j’arrose régulièrement l’été, même après plusieurs années et même à l’ombre). J’ai de meilleur résultat avec des cerisiers espagnols. J’ignore la nature du porte-greffe, peut-être aussi du Ste Lucie, mais une souche plus adaptée aux conditions sèches.
Pour la greffe de pistachier, j’attends que le pistachier femelle produise des rameaux afin de faire des greffes car je suis envahi de térébinthe. La greffe ne semble pas aisée, un ami m’a donné cette info “une dame espagnole m’a montré une greffe en écusson cet été fin juillet, normalement elle les fait en août. Elle à greffé elle même tous ses arbres, soit plusieurs centaines et cela fonctionne, elle appelait le porte greffe “cornicabra”.
J’aimerai bien connaître les secrets de cette greffe pour ne pas gaspiller trop de bourgeons… -
Les cerisiers de pépinière greffés sur Ste Lucie sont plus vigoureux que les cersiers greffés sur Ste Lucie sauvage. Ceci est dû au fait que le PG des pépiniéristes est issu d’une sélection et de croisements.
Le corcinabra est en fait le nom espagnol du térébinthe.
Les greffes d’été sont très simple: il suffit de faire des écussons dès que le bois est aoûté !
Si cette greffe est faite tôt (juin/juillet), elle sera à oeil poussant mais si elle est faite tard (août/septembre) elles seront à oeil dormant.
Je ne pense pas qu’il y ait de véritables secrets pour greffer. -
Je suis à Marseille actuellement et je constate que les garrigues sont bien plus arides ici.
C’est la première fois que je vois des lentisques et filaires à feuilles étroites, c’est impressionnant de voir qu’ils restent à l’état de buisson!
Même les pins poussent au raz du sol.
J’ai aussi découvert le poirier épineux mais je n’ai vu aucun cerisier sauvage.
Je vais emporter boutures et greffons afin de remmener ces variétés sauvages chez moi en vue d’en faire des PG -
Le sud des Bouches du Rhône est le coin de France le moins arrosé (en moyenne 280 mm dans la rade de Marseille). La garrigue est sèche et brûle souvent.
Le poirier sauvage dont tu parles est Pyrus spinosa ? Autour de Nîmes je n’en trouve pas, mais un peu au nord (Uzès) il y en a. C’est un bon porte greffe pour le poirier et même le pommier !
Sinon, pour revenir au pistachier, j’ai lu qu’en Syrie, le pistachier Vera poussait à l’état spontané. Il faudrait en mettre dans nos garrigues 🙂 -
Oui c’est bien Pyrus Spinosa!
C’est justement parce que c’est un bon PG que je veux en remmener chez moi.
Pour que le P.Vera pousse spontanément, il faudrait jeter des pistaches un peu partout pour quelles se sèment mais ça prendrait plus de temps que de greffer les térébinthes.
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