J’ai eu la chance de découvrir un jardin d’acclimatation situé dans le Roussillon. Conçu et façonné par un passionné de plantes exotiques (comestibles et ornementales)… la visite a été un spectacle inoubliable !
C’est la première fois que j’ai pu contempler le Jubea chilensis. Le jardin compte plusieurs spécimens, dont un particulièrement majestueux portant ses premiers fruits. C’est un événement dans la vie d’un jardinier de voir ce palmier fructifier (généralement la mise à fruit intervient au bout d’au moins 40 ans !). Le tronc du plus gros mesure pratiquement 4 m de circonférence.
Ce palmier au “tronc” lisse résiste à environ -14°C. A Perpignan, il est donc complètement hors danger ! Car dans ce jardin, les épisodes de froids sont guère sévères. Il est bien dommage que ce palmier soit si rare sur le pourtour méditerranéen, tant il s’y plait !
La collection comprend également des goyaviers. Si la présence du goyavier fraise n’est pas surprenante celle d’un véritable Psidium guajava (qui est très frileux) constitue un exploit. Le sujet est magnifique et son bois d’une couleur caramel caractéristique.
Il y a de nombreux grenadiers, mais cette année la production de fruits serait assez réduite :
Le macadamia produit des noix ! Cet arbre originaire d’Océanie se plait à merveille dans ce jardin.
Il y a un splendide pomelo produisant de gros fruits savoureux. Il est issus d’un semis, et fidèle à la variété d’origine “Oroblanco”.
Un autre pomelo greffé sur poncirus fut plus rapide à fructifier mais il est moins grand et cette année il a peu produit.
Voici un arbre à casse, il ne s’agit pas de Cassia fistula utilisé dans la pharmacopée.
Une passiflore :
Voici un palmier Brahea edulis produisant des fruits comestibles, dont le port est très harmonieux :
Voici un Butia capitata qui a la particularité de produire des fruits rouges très savoureux :
Certains troncs d’arbres exotiques ont attiré mon regard, Brachychiton rupestris (arbre “bouteille” australien) :
Brachychiton acerifolius :
Ceiba speciosa :
Dans ce jardin au sol argileux, un bananier (Musa “Raja Puri”) avait bien du mal à croître.
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