Hier soir, un nuage étrange vaguait au dessus de Nîmes. Les rafales de de vent ne laissent aucun répits à la végétation, les feuilles sèches volent, les fruits tombent… Cette odeur de fumée et les rotations incessantes des Canadairs me font prendre conscience que le feu est là, quelque part au nord de Nîmes. Je pense à tout ces efforts qui peuvent partir en fumée, à cette herbe grillée, à ces végétaux desséchés qui ne demandent qu’à bruler.
Cet été, je ne quitterai pas le mazet. Comme depuis dix ans, je ne m’absente jamais très loin, ni jamais très longtemps…
Répondre à Alexandre Annuler la réponse