L’année dernière, la production d’olive a été nulle. Oui aucun fruits ! Cela est particulièrement déprimant compte tenu du fait que ma centaine d’oliviers constitue la seule production fruitière de mon jardin. La récolte, fin août s’annonçait pourtant bonne. C’était sans compter sur la mouche de l’olivier. L’insecte a pondu dans les fruits à la fin de l’été ce qui a précipité la chute des fruits. Je n’ai pas pu consommer la moindre olive. A l’échelle de la région, un article de Midi-Libre parle d’une production en baisse de 80%. En tant qu’amateur, je n’ose imaginer comment les professionnels surmontent de telles épreuves !
Je ne suis pas un adepte des traitements chimiques au point de préférer perdre ma récolte plutôt que de devoir recourir à la chimie. On compte deux parades possibles contre ces attaques :
– appliquer de l’argile blanche (opération à répéter après chaque pluie),
– piéger les mouches.
Cette année – vers le 10 juillet – j’ai commencé à placer des pièges. L’efficacité de ces derniers est relativement faible, certains prétendent que cela permet juste de s’apercevoir qu’il y a une attaque. Je me dis cependant que les mouches ainsi piégées sont autant d’infections en moins ?
Les bouchons percés :
L’appât : des déchets de sardines
Les bouteilles prêtes à être installées :
le piège en action :
Pour le moment, les olives sont relativement peu piquées. J’ai ajouté fin juillet un nouveau lot de 6 bouteilles dans les zones les plus atteintes.
Ce parasite de l’olive n’agit pas chaque année avec la même force. Il ne résisterait pas aux fortes chaleurs (>40°C) et ses larves seraient détruites l’hiver par les gels importants. Je me demande aussi si des volailles qui picoreraient sous les arbres l’hiver ne constitueraient pas des prédateurs efficaces ? Si vous avez des idées, je suis preneur, car il s’agit d’un véritable fléau !
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