Cet été a mis à rude épreuve les végétaux. Est-ce de la paranoïa de penser que les conditions de mon jardin sont probablement les pires ? Je n’imaginais pas il y a une dizaine d’années en m’installant dans la région être confronté à un tel climat ! Cela fait plusieurs années que Nîmes culmine dans les températures maximales (avec les stations du Luc et de Carpentras). Ajouter à cela un déficit hydrique historique et un vent de direction nord ultra desséchant ! Et ce n’est pas mon terrain rocailleux où la roche mère est affleurante qui vient atténuer ces méfaits.
Du coup, lorsqu’un ami des Pyrénées Orientales, du Var ou des Cévennes vient se plaindre de son climat je lui réponds que j’échangerai volontiers ! Voici donc les températures enregistrées sur mon terrain. Je constate qu’elles sont très proches de celles de la station de Nîmes Courbessac ( à 1.5 km à vol d’oiseau).
La station de Nîmes Courbessac a atteint 44.4°C son plus haut historique entre 16:00 et 17:00 le 26 juin 2019. Mon thermomètre enregistreur indique 44.6°C à 16:50 ce jour là.
On remarque que les températures sont restées très chaudes tout l’été :
– 41 “nuits tropicales”, soit Tmin >20°C,
– 80 journées de fortes chaleurs, Tmax >30°C.
Les plantes ont souffert atrocement. Aucun répit, un manque de précipitation historique. On me dit de “mulcher”, mais c’est ignorer le fait qu’il n’y a plus d’activité du sol dans ces conditions extrêmes : le BRF sèche, le feu du soleil et le vent rendent la vie impossible.
Et à l’ombre des grands pins ce n’est guerre mieux…
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