Comment nos ancêtres parvenaient-ils à subvenir à leurs besoins alimentaires ? La notion d’ancêtre mérite d’être précisée : on pense souvent aux gens qui vivaient il y a quelques siècles ou à l’antiquité. Mais il s’agît d’un passé très proche, “d’hier” presque sur la frise chronologique de l’homme ! Les véritables berceaux de l’humanité se situent au sud (le rift africain ou l’Asie). Dans des zones où les saisons sont moins marquées et la nourriture probablement plus régulièrement accessible. Le départ vers le nord a nécessité probablement le stockage des récoltes/cueillettes. Affronter de longues périodes sans nourriture est un défit pour l’organisme. L’omnivore peut probablement manger plus de viande l’hiver ; mais l’installation dans ces régions dites tempérées a du nécessiter une adaptation des pratiques (car la génétique s’adapte bien lentement). La connaissance, le savoir, l’échange, l’agriculture, l’élevage : tout a évolué rapidement pour survivre dans ce milieu.
Concrètement aujourd’hui pour être autonome, il faut non seulement produire suffisamment à la belle saison ; mais également en hiver ! Le gel apparaît comme une ligne de démarcation : s’il ne gèle pas (au Sud de l’Andalousie par exemple) il n’y a pas de raison de s’inquiéter. En hiver les arbres peuvent regorger d’avocats, agrumes, anones, kaki, voir même de bananes, papayes… Et je n’évoque pas les légumes, qui sont disponibles non stop ! Dans les zones où le gel peut sévir, il faut stocker pommes, poires, kiwi, kaki. Bien sûr si l’on transforme ses aliments on peut faire des conserves ou congeler. Mais je n’ai pas recours à ces procédés qui transforment la structure des aliments.
L’hiver apparaît comme un challenge insurmontable. Je reste perplexe sur ma capacité à passer l’hiver sans dépenser un centime pour ma nourriture, même dans un horizon lointain. C’est pour cette raison que je me donne comme objectif d’être autonome qu’en été/automne et cela dans quelques années…
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