Voici quelques nouvelles de mes casimiroa (Sapotes blanches et Sapotes pringlei).
Casimiroa edulis
Au bureau, les Casimiroa edulis se sont réveillés, certains sont en fleurs parmi ceux que j’ai greffé en septembre 2024 ! Le nouveau feuillage a de sublimes tonalités rougeâtres. Au Mazet, la végétation est en retard. Seul celui devant le mazet est en activité. Il fleurit une nouvelle fois (après la floraison hivernale). Les nouvelles fleurs sont beaucoup moins sérées sur des panicules que celles qui se sont formées pendant les mois froids. Cette floraison est spectaculaire tant elle intervient partout sur l’arbre : les jeunes rameaux sont concernés ainsi que sur les grosses branches ! Je serai déçu si toute cette avalanche de fleur ne parvient pas à produire des fruits dans 6 mois !

J’ai reçu des greffons de variétés sélectionnées en provenance de Californie : Selk, Walton, Rainbow… Je les ai aussitôt greffés sur les casimiroa de semis que j’avais de disponible au Mazet. Les greffons sont toujours verts, mais ils tardent à démarrer. Ce n’est pas si surprenant : les porte-greffes – malgré le réchauffement printanier – n’ont toujours pas amorcé leur réveil. J’espère que ce retard à l’allumage ne sera pas défavorable à la reprise. Si jamais cela marche, j’aurai une belle collection de Casimiroa edulis. Dans quelques années, je pourrais enfin goûter les saveurs de ces fruits californiens dont la réputation a traversé les océans.
Casimiroa edulis greffé sur Choisya ternata ?
Comme indiqué dans une vidéo récente du Mazet, j’ai tenté la greffe du Casimiroa edulis sur Choisya ternata. Ces deux espèces font certes partie de la famille des rutacées, mais ils sont de deux genres bien différents ! La greffe est en théorie vouée à l’échec, mais les deux bois ont une odeur proche ce qui me pousse à croire qu’il pourrait y avoir une certaine ressemblance et une possible affinité ? En tout cas, c’est encore bien vivant et tous les espoirs sont permis ?

Casimiroa pringlei
Ou devrai-je dire Casimiroa greggii ? Un pépiniériste du groupe telegram a de fortes raisons de penser que ce que je nomme C pringlei serait en fait C greggii. Ne pouvant pas le contredire, je livre donc cette remarque ! Les C. pringlei sont donc en train de repartir en végétation, ils ont passé haut la main l’hiver et j’espère que cette espèce peu poussante va accélérer sa croissance.

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