Le genre casimiroa m’intéresse beaucoup. Les arbres sont originaux et les fruits délicieux. Depuis trois ans, un de mes arbres produit des fruits de petite taille et en faible quantité. Ils sont certes bons, mais ils ont du mal à mûrir à cause des températures hivernales qui pointent leur nez vers la fin de la maturation.
Je considère 2 éléments importants dans le choix d’un casimiroa :
– variété qui produit beaucoup,
– variété qui mûrit rapidement (moins de 6 mois entre la fleur et le fruit).
Pourquoi ne pas considérer la qualité gustative ? Tout simplement, parce que certains jardiniers qui cultivent beaucoup de variétés différentes, constatent qu’il y a finalement peu de différence sur cet aspect (Real Fruitopia, Melbourne).
Pour augmenter la production, je peux procéder à la taille :
En cherchant des informations je suis tombé sur le cas de Tom Addison, considéré comme un expert des Sapote blanches en climat frais :
“Tom habite l’East Bay caractérisée par le brouillard et les faibles températures, où il n’y a pas assez de chaleur pour faire mûrir les tomates ! J’ai goûté la sapote blanche Vernon de son arbre et une fois d’une épicerie et les deux étaient excellentes.”
source : https://growingfruit.org/t/white-sapote-source/837/17
Voici la conférence passionnante de Tom pour le CRFG :
Dernièrement, je suis tombé sur les messages de Jack, jardinier californien (Nipomo, entre San Francisco et Los Angeles) qui cultive les casimiroa depuis 50 ans.
“J’utilise C. tetrameria comme porte-greffe depuis près de 50 ans. Il est compatible avec C. edulis et produit un arbre très nain (certains mesurent moins de 1,5 m de haut, avec des fruits de taille normale). C. tetrameria sur ses propres racines a la taille d’un grand pêcher adulte. C. tetrameria sur C. edulis produit un arbre de 7-8 pieds avec des fruits de taille normale. Je n’ai pas remarqué de différences de production sur ces arbres, mais ils sont bien avancés en âge et en maturité. Les restrictions possibles au niveau de l’union de la greffe permettent à la fois de nanifier l’arbre et d’encourager la fructification. J’ai trop d’arbres C. edulis qui laissent tomber des fruits pour pouvoir déterminer les chiffres de production. Ici, à Nipomo, les C. edulis sont pratiquement des mauvaises herbes géantes qui recouvrent le sol de leurs fruits tombés au sol. Cependant, le géant C. edulis est dompté en un arbre beaucoup plus petit en utilisant C. tetrameria comme porte-greffe. Il faut maintenant essayer différentes longueurs de porte-greffes intermédiaires, comme on le fait pour les pommes, pour voir s’il est possible de contrôler le degré de nanisme.”
source : https://tropicalfruitforum.com/index.php?topic=54902.msg523062#msg523062
Je ne vous cache pas que tous ces témoignages sont à la fois instructifs et perturbants ; car plus j’avance dans la connaissance des Casimiroa, plus je prends conscience de la complexité !
Si vous avez des casimiroa qui fleurissent et/ou fructifient, partagez vos observations afin de déterminer quelles porte-greffe et quelle variété produisent correctement chez nous.
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