Des nouvelles du jardin

J’ai été débordé ces derniers jours, et je m’excuse de ne pas avoir répondu à tous vos messages. J’ai été très sensible aux solutions que vous me proposez afin de juguler les attaques de sangliers. Ces derniers jours, j’ai reçu une clôture en panneau rigide. Je l’ai installée (en partie), pas sans péripétie ! Si je n’étais pas la victime, certains épisodes étaient dignes de films comiques. La clôture tombant comme des dominos lorsqu’un sanglier heurta une palette censée maintenir la clôture droite le temps que le mortier durcisse ! J’ai même réussi tout seul à provoquer une chute analogue !

Je suis en train de finir ce long travail et dans un deuxième temps, je tacherai de remettre de l’ordre dans mon jardin. Non pas que je souhaite que tout soit parfaitement aligné, mais que mes efforts pour maintenir l’eau et la fertilité autour des arbres puissent reprendre. Quel dommage que les sangliers aient détruit les cuvettes d’arrosage, le paillage, les jeunes plants, le potager… J’espère prochainement parler des sangliers comme une histoire lointaine apte à forger les caractères. Mais ce n’est pas encore le cas, aujourd’hui je me projette dans l’avenir afin d’occulter un présent pas reluisant.

Je voulais revenir sur ce que j’ai dit dans la vidéo à la fin de la visite du jardin du bureau. J’évoque ma recherche de deux plantes : Kwai Muk et Palmier dattier. Ce sont les dernières plantes “connues” que j’aimerai tenter dans mes jardins Nîmois en zone 9a et 9b. Bien sûr, je reste à l’affût d’espèces intéressantes, mais sur les fruitiers disponibles en pépinière j’affiche “complet” : le jardin du bureau est presque plein, tandis que le mazet recevra surtout des plantes capables de survivre sans arrosage. Je voulais vous remercier pour m’avoir aidé à obtenir les plantes que j’ai et désormais, mes efforts sont concentrés sur la fructification : comment produire en abondance des sapotes blanches et cherimoya du jardin !

Ensuite, dans quelques années, si j’ai encore du courage, j’envisage deux étapes : explorer les fruitiers très rares et enfin essayer la zone 10b hors gel. Pour cette dernière étape, je n’ai pas forcément besoin d’être propriétaire d’un jardin en zone 10b : soit avoir une serre (avec un léger système de chauffage), soit demander à un propriétaire en zone 10b d’acclimater des espèces fruitières sensibles au froid. Donc si vous êtes propriétaire d’un jardin en zone 10b (les meilleurs spots du littoral de la côte d’Azur) et que vous souhaitez essayer des fruitiers exotiques rares, contactez-moi !

J’aimerai – en particulier – que nous parvenions à faire fructifier le jacquier (Artocarpus heterophyllus) en France métropolitaine. Ce fruit est remarquable à de nombreux égards : le plus gros fruit du monde (jusqu’à 50kg !) et sa saveur originale plaît à beaucoup. La dégustation que nous en avons fait la semaine dernière chez moi en est la preuve !