Avons-nous conscience de la fragilité de nos approvisionnements ? Nous avons toujours été copieusement servis par des étalages abondants et seul notre porte monnaie apparaît comme un frein. Le moindre besoin ou caprice ne peuvent-ils pas être comblés ? Mais cette chaîne logistique est-elle fiable ? Que se passerait-il si un maillon venait à faiblir ? Imaginons des tensions sur le pétrole, des manifestations de routiers, des problèmes climatiques, crise monétaire, des conflits… Oui la pénurie nous guette, elle est d’autant plus préoccupante que les échanges à flux tendus sont devenus la règle.
Combien y-a-t-il de jours de réserve dans les magasins ? Certainement pas autant que dans les greniers et caves d’autrefois. Cette apparence d’abondance dissimule notre dépendance aux échanges mercantiles.
La conscience de ce danger est-elle partagée ? Je pense que oui, partout naissent des projet d’autosuffisance. Voici l’exemple à l’échelle de la ville d’Albi qui a déjà fait grand bruit :
L’autonomie est également prônée par les survivalistes. Cela est une évidence pour moi : notre survie ne doit pas tenir qu’à un fil, elle doit reposer sur des bases solides, sur un jardin fertile et abondant.
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